L’installation d’un abri de jardin en 2024 peut augmenter votre taxe foncière et entraîner une taxe d’aménagement, souvent appelée taxe abri de jardin. Heureusement, il existe des astuces légales pour éviter ou réduire ces coûts.
Les implications fiscales d’un abri de jardin en 2024
Installer un abri de jardin peut augmenter la valeur de votre propriété et, par conséquent, votre taxe foncière. Cette structure est également soumise à la taxe d’aménagement. En 2023, cette taxe s’élevait à 886 € le m² hors Île-de-France et à 1004 € le m² en Île-de-France. Pour estimer précisément cette taxe, un simulateur en ligne est disponible.
Astuce n°1 : Construire un abri de petite surface
Les abris de jardin de moins de 5 m² et de hauteur inférieure à 1,80 mètre ne sont pas soumis à la taxe d’aménagement. Cependant, ils peuvent toujours nécessiter une déclaration ou un permis de construire, notamment dans les zones protégées ou près de monuments historiques.
Astuce n°2 : Opter pour un abri démontable
Un abri de jardin démontable, non fixé au sol, monté pour une durée n’excédant pas trois mois par an, peut vous exonérer de la taxe. Les abris en kit, faciles à monter et démonter, sont une solution pratique pour bénéficier de cette exemption.
Astuce n°3 : Choisir un abri semi-ouvert
Les structures ouvertes ou semi-ouvertes, comme les pergolas, ne sont pas soumises à la taxe d’aménagement. Consultez votre mairie pour connaître les éventuelles exemptions locales.
En déclarant votre abri de jardin aux impôts avec le formulaire 6704 IL et en le remettant au bureau du cadastre dans les trois mois après la fin des travaux, vous pourriez bénéficier d’une exonération de la taxe foncière pour deux ans, à l’instar des piscines.